C'est un véritable changement de vision qui a été opéré en 2019 concernant les lâchers de truites.
Une nouvelle organisation a été mise en place avec les AAPPMA pour mieux renseigner les pêcheurs sur les lieux et dates des lâchers. Une approche visant à satisfaire un grand nombre de pêcheurs qui avaient parfois du mal à accéder à l'information.
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C'est avant tout pour donner du plaisir à des pêcheurs que les truites sont lâchées.
Il n'est pas donné à tous de prendre du poisson sauvage, c'est pourquoi notre fédération, avec les AAPPMA et les associations de bassin versant, ont mis en place des déversements de truites sur des parcours précis et à des dates précises qui vous sont communiqués.
Vous pouvez retrouver tous ces lieux et toutes ces dates sur notre agenda pêche. Même si la pêche est normalement plus facile, il faudra peut-être avoir recours à divers appâts car ces poissons peuvent être boudeurs à certains moments.
Les lâchers de truites ont parfois tendance à déclencher une certaine frénésie chez quelques pêcheurs.
Ils sont très largement minoritaires mais quand on est au bord de l'eau, on ne voit qu'eux et au secrétariat de la Fédération, on n'entend parler que d'eux.
Tout d'abord, il faut rappeler que les truites lâchées sont aussi destinées à être consommées. C'est pourquoi nous avons réalisé un petit film au restaurant, Au Relays du Chasteau (voir ci-dessous), afin que vous prolongiez dans l'assiette le plaisir de la pêche (c'était pendant le confinement).
Il est bon de savoir que le quota journalier par pêcheur et par jour est de 6 (au cas où certains l'oublieraient).
Le principal dans tout cela est la convivialité entre pêcheurs. Si vous avez atteint le quota, n'hésitez pas à conseiller vos collègues. Partager est une valeur de la pêche associative que nous rappellent bien souvent les plus jeunes.
Soucieux de déverser des poissons de qualité, les dirigeants de la Fédération qui se sont succédés ont toujours souhaité assurer la production des truites. Les bonnes pratiques mises en place par les pisciculteurs, les aliments utilisés, les bassins non surchargés, permettent de produire des poissons en bonne santé.
Les truites naissent et grandissent dans la pisciculture. Les salariés de la fédération assurent également le transport de ces poissons jusqu'aux sites de déversement.
Vidéo de la reproduction des truites à la pisciculture
Beaucoup de pêcheurs nous appellent encore pour avoir des précisions sur les horaires, pour regretter l'absence de lâchers en certains lieux, pour nous demander pourquoi on ne lâche pas le samedi ou encore pourquoi on peut pêcher le vendredi alors que les truites sont mises à l'eau le jour même.
Seul les bénévoles qui aident lors du lâcher ont un horaire approximatif, car il est très difficile de programmer un horaire exact du fait du nombre de kilomètres parcourus pour livrer. Et par expérience, si l'horaire n'est pas respecté, nous sommes assaillis d'appels au standard de la Fédération. On vous demande donc de vous satisfaire du lieu et du jour du lâcher. Ce qui est déjà très bien nous semble-t-il.
Nos pisciculteurs travaillent déjà un week-end sur deux pour la production des truites. Ils ont bien droit à une vie de famille, donc nous regroupons au maximum les livraisons sur la fin de semaine.
Ce n'est certainement pas parfait, mais c'est le mieux que l'on puisse faire.
Certaines AAPPMA, dirigées par des personnes peu soucieuses des lois, interdisaient la pêche le vendredi quand il y avait des lâchers de truites. Cette mesure qui pouvait avoir du bon sens était totalement illégale et il n'était pas possible de verbaliser un pêcheur qui serait venu le vendredi.
Retour à la loi, la pêche ne peut pas être interdite le vendredi par une AAPPMA, sauf sur des plans d'eau bien spécifique ou vous devez vous acquitter d'une cotisation supplémentaire et ou l'on vous précise le règlement en vigueur (6 sites en Aveyron gérés par la Fédération ou des AAPPPMA).
Les AAPPMA comme notre Fédération sont agréées pour la protection du milieu aquatique. Lâcher des truites doit se faire dans le respect des écosystèmes.
Donc, après le remarquable travail du service scientifique de la Fédération pour réaliser le PDPG ( Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles) il a été décidé qu'il fallait rompre avec les mauvaises habitudes et que dorénavant, les lâchers de truites ne pourraient avoir lieu que sur les cours d'eau de 2° catégorie, les plans d'eau, ou les cours d'eau de 1° catégorie en mauvais état.
Pour tous les cours d'eau de 1° catégorie, le service scientifique doit donner son accord, en cohérence avec son expertise, pour lâcher des truites.
Maintenant que le PDPG a été validé par un arrêté préfectoral, une AAPPMA qui ne respecterait pas cette mesure pourrait perdre son agrément ou ses dirigeants pourraient être démis de leurs fonctions. Pour les particuliers qui seraient tentés par des lâchers de truites en milieu naturel, ils pourraient être verbalisés.